Brigitte Terziev
Au siège créé par décret du 8 juin 1998
Brigitte Terziev est née en 1943 à Paris d’une mère peintre et pianiste et d’un père sculpteur qui avait été l’élève de Bourdelle. Plongée ainsi très tôt dans le monde des arts, c’est de ce dernier qu’elle apprendra les premiers rudiments de la taille de pierre et les secrets du métier.
Brigitte Terziev fréquente ensuite l’Ecole des Beaux-Arts où elle étudie dans l’atelier du sculpteur Robert Couturier. C’est le début de sa vie d’artiste qui ne se borne pas à la sculpture. Attirée par les arts vivants, la danse contemporaine et la danse africaine, elle apprend la gestuelle du corps et en tire l’enseignement qu’elle intègrera plus tard dans son vocabulaire plastique. Elle part à l’étranger, notamment en Yougoslavie, où elle collabore avec des auteurs et metteurs en scène de théâtre à différentes manifestations.
Elle revient à Paris en 1970, retrouve la sculpture et travaille le bois dur sur les conseils du sculpteur Coutelle.
Après avoir été tentée par l’abstraction, l’artiste n’aura ensuite de cesse de poursuivre ses recherches sur la forme et la lumière dans le seul but d’analyser et de parvenir à traduire les sentiments humains.
Ses oeuvres sont bientôt remarquées et en 1997, Brigitte Terziev reçoit le Prix Bourdelle. Plusieurs galeries défendent son travail, entre autres la galerie Art Public et la galerie Alain Margaron.
Brigitte Terziev a également réalisé trois courts-métrages sur son travail Ocre de chair (1996), Spectres (1998), Jehann (2000).
Brigitte Terziev est chevalier de l'Ordre National du Mérite et chevalier des Arts et Lettres.
Sur les spectres
Dans l’équilibre terrestre, en rempart de combat,
En troupe de choc, dans l’empreinte argileuse et les carcasses
En offrande,à la configuration de l’espace, ils tiennent conseil.
Rugueux, ferrailleurs, donneurs de leçon, teigneux,
En défense armée, ils insistent au réveil.
A clous, à sang, en armure, au fil du vécu, ils interrogent
Et se dispersent sur la place de notre architecture intérieure.
Orchestre du désespoir, ils harmonisent les bas-fonds de nos pensées,
échangeant avec elles les partitions de la détresse
En chant de guerre. Cela commence en murmure souterrain
Dans l’ivresse du combat, ils réinventent l’espace
En terrassier de l’inconscient, ils stimulent le vide,
Pourchassant le doute cramponné derrière les armures de la peur.
Casqués, debout, en diagonale, ils partagent les lieux,
Et tiennent le siège.
Ils sont porteurs de messages et détenteurs du signe,
Une sourde chorale les anime. Ils scandent les pulsions du coeur,
pour faire ressortir en secret, dans la nuit, telle
La chrysalide du soldat,
Le chien de notre âme.
Texte de Brigitte Terziev
Ses actualités
Exposition de sculptures et dessins à l'hospice st Roch du musée d'Issoudun.
Principales expositions personnelles
2019
Le NAMOC Musée de Pékin. Chine
2015
Hospice St-Roch, Issoudun
2014
Fondation Coubertin, Yvelines
2010
Galerie Pierre Cardin Paris
2005
Galerie Margaron Paris
2003
Galerie Margaron Paris
2002
Galerie Dieleman Bruxelles
2002
Galerie Margaron
1999
Espace croix-Baragnon,Toulouse
1998
Musée Bourdelle, Paris
1996
Galerie Area, Paris
1996
Galerie Serpente, Paris
1995
Galerie du quai d’Orsay, Paris
1989
Espace Blary, Gordes
1986
Galerie Nane Stern, Paris
1980
Galerie de l’université, Paris
1971
Galerie Mouffetard, Paris
1970
Théâtre de Sarajevo
Principales expositions collectives
2011
Sculptures’Elles (Musée des années trente,Boulogne)
2010
Château de Lacoste
2009/2007
Biennales de Yerres
Prix et autres faits
2012
Chevalier des arts et lettres
2018
Donation de 10 « Veilleurs » au musée de L’hospice Saint Roch
2004
Achats de quelques œuvres par le musée St Roch d’Issoudun
1997
Prix Bourdelle
1996/1998
Réalisations de plusieurs vidéos