Le 22 mars 2017 s'est tenu dans la Grande Salle des séances du Palais de l'Institut de France, un colloque portant sur « L'Ecole des Muses, Marcel Proust et les arts ».
Les travaux ont fait l'objet d'une publication, disponible ci-dessous.
Accueil et introduction
par Patrick de Carolis et le Professeur François-Bernard Michel, membres de l'Académie des beauxarts
L’École des Muses, Marcel Proust et les arts
par Jean-Yves Tadié
Marcel Proust et John Ruskin à la cathédrale d’Amiens
par Jérôme Bastianelli
Haut fonctionnaire, écrivain et critique musical, Jérôme Bastianelli a fait paraître en 2015 une édition critique des traductions ruskiniennes de Proust (Proust Ruskin. La Bible d’Amiens, Sésame et les Lys et autres textes, Robert Laffont, coll. « Bouquins »). Il a publié en juin 2017 le Dictionnaire Proust-Ruskin, pour les éditions Classiques Garnier. Il est également l’auteur de biographies de plusieurs compositeurs et occupe par ailleurs les fonctions de directeur général délégué du Musée du quai Branly-Jacques Chirac.
Traduire les sonorités de la nature. Proust et les compositeurs de son temps
par Anne Penesco
Professeur de musicologie à l’université Lyon 2, ses recherches portent sur les rapports entre la littérature et la musique, les courants esthétiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, la voix parlée et chantée, l’interprétation théâtrale et les instruments à archet. Ses principaux écrits sur Proust sont Proust et le violon intérieur, Paris, Éditions du Cerf, 2011 ; « Proust et Fauré », dans Jean-Yves Tadié (sous la dir. de), Le Cercle de Marcel Proust, Paris, Honoré Champion, coll. « Recherches proustiennes », 2015 ; « Écouter et traduire les bruits au temps du futurisme », à paraître dans Emily Eells et Naomi Toth (sous la dir. de), La Sonorité dans l’oeuvre de Proust et sa traduction, Paris, Honoré Champion, coll. « Recherches proustiennes ».
Théodore Rousseau et les trois arbres d’Hudimesnil
par Sophie Basch
Professeur de littérature française des xixe et xxe siècles à l’université Paris-Sorbonne, ancien membre de l’Institut universitaire de France, Sophie Basch est spécialiste de l’orientalisme littéraire et artistique ; elle s’intéresse également aux relations entre la culture matérielle et l’histoire littéraire. C’est dans cette perspective qu’elle a publié Rastaquarium. Marcel Proust et le « modern style ». Arts décoratifs et politique dans À la recherche du temps perdu (Turnhout, Brepols, coll. « Le Champ proustien », 2014), qui met au jour la relation de l’Art nouveau au dreyfusisme. Poursuivant l’exploration de l’univers fin de siècle dans la Recherche, elle a publié « Proust à Cnossos ou le cosmopolitisme archéologique. Échos de la Grèce archaïque et reflets de la crétomanie Art nouveau dans À la recherche du temps perdu », dans Nathalie Mauriac et Antoine Compagnon (sous la dir. de), Du côté de chez Swann ou le Cosmopolitisme d’un roman français, Paris, Honoré Champion, coll. « Recherches proustiennes », 2016.
À la recherche des estampes perdues de Marcel Proust
par Adrien Goetz
Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire, docteur en histoire de l’art, il enseigne à l’université de Paris-Sorbonne. Ses recherches portent sur Ingres, l’estampe, le romantisme, mais il a également publié plusieurs textes sur Proust, notamment un hommage à Jean-Louis Vaudoyer dans le volume Proust et ses amis dirigé par le professeur Jean-Yves Tadié. Il est l’auteur de plusieurs romans, qui tous ont trait au monde de l’art. Il a publié en mars 2017, chez Grasset, Villa Kérylos, roman qui est aussi un hommage à la famille Reinach et à l’architecte Emmanuel Pontremoli. Durant dix ans il a été le secrétaire général puis le vice-président de l’ONG Patrimoine sans frontières. Il est le directeur de la rédaction de Grande Galerie. Le Journal du Louvre. Il tient chaque lundi dans Le Figaro une chronique intitulée « Les Arts ». Adrien Goetz a été élu membre de la section des Membres libres de l’Académie des beaux-arts le 17 mai 2017.