Henri Berton

Violoniste à l’orchestre de l’Opéra, Henri Montan Berton (1767-1844, élu au fauteuil de Jean-Baptiste Grandménil en 1813), se met au service de la Révolution à partir des années 1790. En 1795, il est nommé professeur d’harmonie au tout jeune Conservatoire de musique de Paris. Il se fait remarquer en 1784 avec son opéra Le Premier navigateur, et les cantates composées pour Le Concert spirituel à partir de 1786. En 1799 les opéras Montano et Séphanie et Le Délire, lui valent un succès international et durable, succès qui est dépassé en 1803 par Aline reine de Golconde, joué aux État-Unis et créé de nouveau à Paris en 1847. En 1809, l’opéra Françoise de Foix est son dernier succès à la scène. Entre 1807 et 1810, il est directeur musical du Théâtre Impérial, et Paris lui doit d’entendre pour la première fois les Noces de Figaro de Mozart. Chef de chant à l’Opéra, il dirige les chœurs de l’Opéra de Paris de 1810 à 1815. En 1818, il reprend la classe de composition de Méhul au Conservatoire de Paris.