Depuis l’origine, l’art se nourrit du sacré et le sacré soutient la création artistique, au-delà et en deçà du sentiment religieux. Ainsi de nombreux artistes athées revendiquent-ils une inspiration de l’ordre du sacré, de l’élévation, de l’illumination intérieure. Les exemples historiques sont légion, mais aujourd’hui aussi cette dimension sacrée est affirmée, voire revendiquée, dans l’approche comme dans les réalisations d’artistes très différents par leur pratique ou leur positionnement philosophique. Par-delà les mots, l’art comme vecteur d’une trajectoire existentielle, en tension vers le sublime.