Louis-René Berge
Né en 1927, autodidacte dans le domaine artistique, Louis-René Berge commence la gravure en 1960 avec les encouragements de Jacques Villon. Remarqué par Pierre Gustalla, il participe comme invité à la Jeune gravure contemporaine en 1964. Après une interruption de dix ans, pendant laquelle il crée une entreprise de publicité, il décide de se consacrer définitivement à la gravure, quasi exclusivement au burin.
Entre 1975 et 2005, il expose dans les principaux salons français : Réalités Nouvelles, Salon de Mai, Gravure contemporaine, Salon d’Automne et dans les Associations de gravure.
Il participe à des expositions de groupe ou personnelles en France et à l’étranger (Allemagne, Autriche, Belgique, Pays-Bas, Canada, Etats-Unis, Irlande, Japon, Malaisie, Ukraine…)
De 1975 à 1999, il expose régulièrement à la galerie Biren à Paris. Il reçoit en 2002 le Prix du burin de la Fondation Taylor.
L'oeuvre gravé de Louis-René Berge comprend à ce jour 330 gravures au burin. Ses œuvres sont visibles dans diverses galeries parisiennes (Lettres et Images, Michèle Broutta) ainsi qu’à la Bibliothèque Nationale (Site Richelieu). Un catalogue de l’œuvre gravé a été édité en 1995 avec une préface de Claude Louis-Combet. Une suite du catalogue est en préparation pour la période 1995-2005.
Louis-René Berge a réalisé trois ouvrages de bibliophilie avec le poète Bernard Vargaftig,
Fragment de souffle (1993),
Que l’énigme se détache (2002),
L’Enigme n’est jamais niée (2005)
et avec l’écrivain Claude-Louis Combet, Géographie intérieure (2003).
Il a également publié L'Amour des villes, l'amour des champs aux Editions Luc Moreau et La gravure en taille douce, paroles de graveurs aux Editions Dessain et Tolra.
Avec le burin pour seul outil, il est impossible de tricher... L'oeuvre est exemplaire d'honnêteté. Elle ne parade pas. Elle se tient ... élaborée dans la solitude du lieu, dans le recueillement de la pensée et dans la persévérance de l'effort, elle offre sa singularité non comme l'effet tapageur d'une mode mais dans la simple affirmation d'une exigence de vérité intérieure qui ne saurait s'exprimer que selon les principes d'une esthétique de la rigueur, de l'équilibre et de la lucidité.
Claude-Louis Combet