Vincent Péraro

Prix de confirmation de la Fondation Simone et Cino Del Duca 2020

Chaque année depuis 1995, la Fondation Simone et Cino Del Duca, sur proposition de l’Académie des beaux-arts, récompense des artistes confirmés en décernant trois prix de consécration à un peintre, un sculpteur et un compositeur pour l’ensemble de leur œuvre.

Depuis 2014, un Grand Prix artistique de dimension internationale, d’un montant de 100 000 euros, est alternativement remis en peinture, sculpture ou composition musicale ainsi que deux prix de confirmation de 25 000 euros chacun décernés dans les disciplines non attributaires du Grand Prix. En musique, le prix est partagé entre un prix de commande (15 000 €) et un prix d’interprétation (10 000 €).
Sous l’égide de l’Institut de France depuis janvier 2005, la Fondation poursuit fidèlement l’action de Simone Del Duca, correspondant de l’Académie des beaux-arts décédée en 2004, en conduisant d’importantes actions de mécénat dans le domaine des arts, des sciences et des lettres.

En 2020, le Grand Prix artistique de peinture de la Fondation Simone et Cino Del Duca a été partagé entre les quatre finalistes Guillaume Bresson, Damien Deroubaix, Pierre Monestier et Tursic & Mille.

En sculpture, le Prix de confirmation a été décerné à Vincent Péraro.

En musique, le Prix de commande a été décerné au compositeur Aurélien Dumont et le Prix d'interprétation à la pianiste Claire Désert.

 

 

Vincent PéraroNé à Paris en 1963, Vincent Péraro a été l’élève d’Isabelle Waldberg à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Diplômé en 1989, il a établi son atelier dans le Cher, près de Sancerre, dans une ancienne ferme.

Depuis une trentaine d’années, il a expérimenté la présence de formes dans l’espace et, à travers le déplacement du spectateur, a travaillé à la mise en mouvement des espaces. Le terme de présence renvoie non seulement à ce qu’est un objet mais aussi à ce qu’il dégage.

Son travail s’articule autour de notions de lecture des surfaces, de touché de l’œil, de translucidité, de lueur, de densité, de poids, d’horizon des objets. Le lexique de ce langage plastique concerne les termes d’étendue, de ligne, de dos, de concavité et de convexité, de modelé, de main.

« La sculpture est un art qui contient et porte en lui-même un archaïsme dont la forme première est l’empreinte. L’empreinte est la trace d’une présence disparue, une absence archivée, une présence en creux. La sculpture comme histoire peut représenter ce vécu – au sens de l’expérimentation de l’œuvre en même temps que sa mémoire. Il y a de ce point de vue une représentation sociale de la sculpture à la fois témoin et trace mais aussi écart par ce qu’elle dégage. » Vincent Péraro.

Lauréat du prix Pierre Cardin en 1993, du prix Antoine Bourdelle en 2000, Vincent Péraro a exposé en Allemagne, aux Etats-Unis, en Italie, au Japon et ses œuvres font partie de nombreuses collections privées et publiques dont le parc de sculptures d’Egidio Marzona à Villa di Verzegnis en Italie, celui d’Asago et celui de Fujimi au Japon.

Site internet de l'artiste

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