Né à Toulouse en 1952, Jean-Marc Bustamante, peintre, sculpteur et photographe dirige les Beaux-Arts de Paris où il enseigne depuis 1996. Il a également enseigné à la Kunstakademie de Munich en Allemagne de 2010 à 2016. Autodidacte, assistant du photographe et cinéaste William Klein, il réalise dès 1977 des photographies en grand format qu’il intitule Tableaux. Puis, il collabore avec Bernard Bazile sous le nom BazileBustamante. Les projets, essentiellement des recherches sur les codes picturaux et les systèmes de signes, établissent sa réputation dans le monde des arts. Après 1987, Bustamante poursuit seul sa carrière. Il produit une œuvre poétique et singulière au vocabulaire complexe emprunté à différents médiums. Son travail est aujourd'hui essentiellement tourné vers la peinture.
Jean-Marc Bustamante a exposé dans le monde entier et notamment au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris (1990), à la Galerie Nationale du Jeu de Paume (1996) et au Centre National de la Photographie à Paris (1999), à la Tate Gallery à Londres (1998), au Kunstmuseum de Wolfsburg (1994), à la Kunsthalle de Bern (1994), au Van Abbmuseum de Eindhoven (1992), à la Renaissance Society de Chicago (1993), au Yokohama Museum of Art (2003), à Yamaguchi au Japon... Il a participé aux Documenta 8, 9 et 10 de Kassel. Il a représenté la France à la 50e Biennale de Venise en 2003. En 2006, de grandes expositions lui ont été consacrées au Kunsthaus de Bregenz et au musée de Saint-Étienne.
En 2007, au musée de Strasbourg, Fabrice Hergott et Jean-Pierre Criqui présentent l’exposition intitulée l’Horizon chimérique autour des œuvres de Ed Ruscha et de Jean-Marc Bustamante.
Il a aussi été directeur artistique du Printemps de Septembre à Toulouse de 2004 à 2006, direction qu'il reprend à partir de 2013 en créant Artist comes first, le Festival International d'Art de Toulouse. En 2008, plusieurs grandes expositions personnelles lui ont été consacrées notamment au MAC’s le musée des Arts Contemporains du Grand Hornu et au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles. Sa première rétrospective à Moscou a été organisée à la Fondation Ekaterina en 2009. En 2011 une double exposition à la Fruitmarket gallery d'Edimbourg puis à la Fondation Henry Moore de Leeds rassemblait des œuvres nouvelles sur plexiglas et une sélection de sculptures des années 80 et 90. En 2012 une exposition à l'Académie de France à Rome, la Villa Médicis, réunissait son travail et les tableaux du peintre hollandais du XVIIe siècle Peter Saenredam autour de la question du Lieu. Il conçoit alors une série de peintures sur plexiglas de grande dimension destinée au Grand salon de la Villa. Une nouvelle rétrospective de son travail est présentée au musée de l'Alcala à Madrid.
En 2014, il présente une série de nouvelles peintures dans les galeries Bärbel Grässlin à Francfort en Allemagne et Juana de Aizpuru à Madrid en Espagne.
Trois expositions personnelles autour de ce medium lui sont consacrées en 2016, à la galerie Thaddaeus Ropac à Pantin, à la Fondation Helga de Alvear à Caceres en Espagne et à la galerie Vera Munro à Hambourg. Une nouvelle exposition personnelle est inaugurée à la galerie Susanne Ottensen à Copenhague en 2017.
Il est représenté à Paris par la galerie Thaddaeus Ropac.
Il est Chevalier de la Légion d’Honneur et Commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres.
Symboles de l'épée
Jean-Marc Bustamante a dessiné lui-même son épée réalisée par la Maison Arthus-Bertrand dont la garde est de marbre blanc. Sur sa lame effilée, il a gravé “Je funambule sur le tranchant”.