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Quatre académies de l’Institut de France demandent le maintien des boîtes des bouquinistes de Paris

Le mercredi 27 septembre dernier, les membres et correspondants de l’Académie des beaux-arts ont accueilli, lors de leur séance plénière hebdomadaire, Jérôme Callais, président de l’Association Culturelle des Bouquinistes de Paris, et des membres de son bureau afin d’échanger sur leur métier et les difficultés posées par l’organisation de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Paris 2024.

Le mercredi 4 octobre à 11 heures, à l’invitation de l’Académie des beaux-arts, l’Association Culturelle des Bouquinistes de Paris a tenu une assemblée générale extraordinaire dans la grande salle des séances du Palais de l’Institut de France. Des membres des autres académies constituant l’Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres, Académie des sciences, Académie des beaux-arts et Académie des sciences morales et politiques) ont assisté à cette réunion et participé à ces échanges.

Les membres et correspondants des 4 académies considèrent que les livres, qui nourrissent le savoir et l’imagination, doivent en toutes circonstances être préservés et protégés. C’est aussi qu’ils sont porteurs de mémoire : les boîtes des bouquinistes appartiennent au paysage parisien et à lui seul ; elles sont l’un des visages de la Seine. Si la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques se donne pour ambition d’offrir de la ville une image aimable et sincère, il serait malheureux de priver le public présent et celui des innombrables spectateurs à distance de ce qui fait son charme singulier.

Les académiciens espèrent qu’une solution sera trouvée pour garantir simultanément l’indispensable sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024 et le maintien des boîtes des bouquinistes.